Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Et notre avenir sera meilleur.
Publicité
Et notre avenir sera meilleur.
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 4 450
19 mars 2008

Les élections municipales sont terminées

La gauche sort largement victorieuse et même renforcée.

La baisse de popularité de notre président en est largement pour quelque chose. La promesse de montée du pouvoir d'achat qui se faisait attendre, la hausse de seulement 1% des retraites, et la peopolisation de Sarkozy, ont déplus aux anciens qui avaient massivement voté pour la droite aux dernières présidentielles. De notre côté, nous n'avons globalement pas eu à rougir de notre bilan pour la ville de Paris.  La conjoncture nous a été favorable: Un peu trop d'ailleurs pour obtenir la petite etincelle qui nous aurait fait gagner de nouveaux arrondissements!

Nous avons gagné aux élections locales, certes, mais sur le plan nationale il n'est absolument pas certains que le fond idéologique change d'un iota: La récente crise économique pourrait servir de prétexte à une libération encore plus rapide du pays, comme la soit-disant faillite sert actuellement de prétexte au sabrage des dépenses publiques, comme le mensonge sur le trou de la sécu sert de prétexte aux franchises médicales, comme la baisse du pouvoir d'achat sert de prétexte à la libéralisation des prix, comme le chômage sert de prétexte à la flexiprécarité ou encore comme le problème de la pyramide des âges sert de prétexte à l'allongement de la durée de cotisations (alors que 60% des salariés ne sont plus dans l'emploi quand ils atteignent 60 ans...). Les exemples sont multipliables à l'infini: les crises, réelles ou inventées, servent bien souvent les thèses libérales.

A cette politique nationale de crise organisée, sachons opposer une vraie politique de redistribution au niveau municipal. Maintenons et amplifions l'effort qui a été fait à Paris: augmentation de 70% du budget consacré à la solidarité, financement de plus de 30 000 logements sociaux,reprise du travail par 45% des rmistes, alors qu'ils n'étaient que 12% à reprendre le travail sous la précédente mandature.

Aujourd'hui, chose rare, le maire sortant passe pour plus réformateur que l'opposition, à l'allure vieille et poussièreuse. Profitons de cette ouverture d'esprit et de l'espace de dialogue qu'à offert ces élections pour expliquer la modernité de nos idées. recyclons le vote sanction en vote idéologique.  Jusqu'à maintenant, à chaque nouvelle élection, on touchait le fond en matière de fond, et à chaque nouvelle élection, on creusait. Avant le congrès du partis socialiste doit venir le temps de la repolitisation! Celle-ci devra passer par la transmission de nos valeurs, ancrées à gauche, insensibles aux sirènes de la globalisation ou de la pseudo-ouverture à droite. Car même si l'on peut s'en réjouir aujourd'hui, la baisse de popularité au bout de six mois d'un président qui applique stricto-sensu le programme promis, est en réalité la marque de fabrique d'une nation en pleine crise idéologique.

Publicité
Commentaires
Publicité